Il s’est passé trois semaines après les massacres du 13 novembre, et le Premier ministre Manuel Valls a adopté le même discours de fermeté jeudi lors d’un meeting de soutien Claude Bartolone, tête de liste PS en Ile-de-France aux régionales.
À deux jours du premier tour des élections régionales, le Premier ministre Manuel Valls a tenu un meeting pour soutenir Claude Bartolone, tête de liste PS en Ile-de-France, engagé dans un combat difficile face à son adversaire LR, Valérie Pécresse. Le chef du gouvernement a profité de cette occasion pour souligner que le socle de toutes les libertés était la sécurité.
Revenir aux fondamentaux
Manuel Valls a d’abord appelé les 1500 militants venus se rassembler dans un grand gymnase dans le quartier chinois à Paris à se rendre aux urnes dimanche. Il faut "voter dimanche pour surtout transformer un geste en une grande manifestation nationale pour la République, voter pour dire notre amour, notre attachement aux trois couleurs de notre drapeau", a-t-il indiqué en présence de quatre membres du gouvernement. "Le 13 novembre, on a voulu s’en prendre à nos fondements. Il faut donc revenir à nos fondamentaux : liberté, égalité, fraternité", a-t-il ajouté sur le récit du Figaro.
Des appels au rassemblement
Le Premier ministre a également prononcé des mots qui appellent au rassemblement en évitant de distinguer les juifs ou les musulmans par exemple, mais en utilisant uniquement un terme généralisant : les Français. Manuels Valls a une nouvelle fois prononcé un discours de fermeté. "Ce sont les libertés qui font la France, qui la font briller, innover, avancer", a-t-il insisté avant d’assurer que "le socle de toutes ces libertés est la sécurité".
Éviter ce préjugé très grave
En ce qui concerne le portrait souvent stéréotypé attribué aux terroristes, Manuel Valls tire la situation au clair. "Il faut toujours chercher les causes… Mais chercher les causes n’excuse rien", a-t-il mentionné. Selon lui, "il faut éviter ce préjugé très grave qui consisterait à laisser penser que, parce que l’on est issu des quartiers populaires, parce que l’on fait face aux difficultés, parce que ses parents sont nés à l’étranger et que l’on est de confession musulmane, alors on serait par essence un terroriste potentiel".
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