Agée d’une quarantaine d’années, l’homme qui a été aspergé d’essence par l’ex de sa compagne durant la nuit du 1er mai a succombé à ses graves blessures. L’incendaire présumé s’était rendu à la police moins de 24 heures après les faits en expliquant avoir voulu marquer son rival à vie. Actuellement en détention provisoire, l’auteur présumé des faits a reconnu avoir aspergé d’essence son ex-femme ainsi que son nouveau compagnon avant d’allumer le feu dans leur chambre.
Selon nos confrères du Journal de l’Ile, cet homme âgé de 44 ans n’a pas survécu à ses graves blessures.
Aux alentours de 2 heures du matin le 1er mai, Nicolas I a été aspergé d’essence par l’ex de sa compagne. La jeune femme a également été gravement brûlée.
Le suspect s’est introduit dans leur appartement situé au deuxième étage de la Résidence Camille Claudel, rue Jacques Duclos à la Rivière des Galets. L’homme a escaladé la façade de l’immeuble pour entrer dans la chambre où se trouvait son ex-compagne avec son nouvel ami. Là, il les a aspergé d’essence avant de craquer une allumette et de s’enfuir.
Le nouveau compagnon a été sérieusement touché et il est décédé à l’hôpital vendredi 24 juillet, révèle le JIR. C’est donc pour assassinat que Jean-Fred Thomas sera jugé aux assises. Pour rappel : le 3 mai dernier, l’auteur présumé des faits avait été mis en examen pour double tentative d’assassinat sur son rival.
L’incendiaire jaloux voulait marquer son rival à vie, sa victime n’a pas survécu
La nuit du drame, l’ex-compagne de l’incendiaire présumé a aussi été gravement brûlée. Deux autres personnes, une mère de famille handicapée et le père ont été légèrement blessés. Les quatre enfants présents dans l’appartement ont été incommodés mais pas hospitalisés.
Dans cet appartement de la résidence surnommée "Ti Carré", la victime vivait avec son nouvel ami ainsi que ses enfants fruits de sa précédente relation.
L’auteur présumé des faits s’est rendu de lui-même au commissariat de Malartic moins de 24 heures parès les faits. Face aux enquêteurs, il s’est exprimé sur son geste.
Lincendiaire présumé affirme avoir agi par jalousie, n’acceptant pas que son ex-femme et ses 4 enfants refassent leur vie avec un autre homme. Il nie l’intention de tuer expliquant avoir voulu marquer son rival à vie.