L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a elle-même annoncé sa mise en examen dans l’affaire de la Dépakine dans un communiqué. Elle a promis de répondre "à toute interrogation de la Justice".
Le scandale sanitaire lié à l’affaire de la Dépakine connaît un nouveau rebondissement. L’ANSM a annoncé, lundi 9 novembre, sa mise en examen pour "blessures et homicides involontaires par négligence". Dans son communiqué, l’agence a promis de répondre à toute question de la Justice dans le but d’apporter sa pleine et entière contribution à la manifestation de la vérité, rapporte Franceinfo.
La Dépakine est un médicament prescrit pour la prise en charge de l’épilepsie ou des troubles bipolaires. Il peut entraîner un risque élevé de malformations congénitales sur le fœtus dans le cas d’une ingestion par une femme enceinte. Les conséquences de son absorption peuvent être dévastatrices chez certains enfants exposés in utero. Certains souffrent de malformations, d’autres sont atteints d’autisme ou de troubles ORL.
Dans le cadre de cette même affaire, le groupe pharmaceutique français Sanofi, a été mis en examen début août pour "homicides involontaires". Il est accusé par des familles de victimes d’avoir attendu longtemps avant d’informer la population sur les risques à prendre ce médicament pendant la grossesse.
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