Le premier ministre a déclaré, hier, à Prague que l’échec de la vente de navires militaires Mistral à la Russie "ne doit pas être constaté à ce stade".
Les propos de Manuel Valls ont été rapporté par Le Figaro ce matin : "L’objectif, la priorité c’est bien la construction d’une solution politique durable dans l’est de l’Ukraine, et pour le moment il est hors de question de rentrer dans les détails, les conséquences, d’un échec qui ne doit pas être constaté à ce stade", a-t-il dit.
Manuel Valls état interrogé lors d’une conférence de presse sur "le délai dans lequel la France sera prête à rembourser" l’argent versé par la Russie, si le contrat de vente de deux bâtiments n’est pas réalisé. Le contrat est actuellement suspendu dans le contexte du bras de fer entre l’Occident et Moscou.
Le Premier ministre a réaffirmé qu’"au plan diplomatique les conditions n’étaient pas réunies pour cette livraison" et souligné que le président François Hollande avait rencontré son homologue russe samedi à Moscou "avec un seul souci : faire en sorte qu’il y ait une instauration du respect d’un cessez le feu dans l’est de l’Ukraine et progressivement la définition d’une solution politique durable".
Le sujet des Mistral "n’a d’ailleurs pas été abordé directement par les deux présidents", a encore précisé le premier ministre. "Il faut d’abord privilégier le cessez-le-feu, le retour de la paix, c’est très important pour l’Europe, c’est très important pour les pays respectifs, c’est évidemment très important aussi pour la République Tchèque, qu’il y ait ce dialogue qui puisse permettre la sortie de cette crise, c’est le souci du président de la République", a-t-il poursuivi.