Le syndicat des apiculteurs met en place un dispositif de surveillance pour éviter l’arrivée de vers toxiques qui menacent les abeilles du monde entier.
Le GDS Réunion lance ce dimanche 10 janvier 2016 le réseau de Surveillance épidémiologique des maladies des abeilles de La Réunion (SEA).
Il s’agit d’un outil visant à prévenir notamment la propagation dans notre île d’un ver toxique qui a envahi l’Asie, l’Europe, l’Amérique et une partie de l’Afrique.
Les risques pour les abeilles
Ces insectes voient leur nombre se réduire drastiquement au fil des mesures. Quatre causes ont été identifiées : réduction de la biodiversité, les pesticides, les agents pathogènes, les mauvaises pratiques.
Pour l’instant à La Réunion, les principaux agents pathogènes sont encore absents. Il n’y a pas non plus de syndrome de mortalités aiguës qui touche d’autres territoires.
Cependant La Réunion voit sa situation fragilisée par sa proximité avec des îles au statut sanitaire préoccupant : Madagascar et Maurice.
Un dispositif de surveillance
Le réseau vise à maintenir le bon état sanitaire de La Réunion et de collecter les données sur les problèmes existants.
Le tout pour obtenir une qualification européenne "Officiellement indemne de Varroa destructor", virus qui touche les ruches russes comme américaines, européennes et africaines.
Le réseau en action
En tout, 7 ruches "sentinelles" vont être surveillées dans toute l’île.
Tous les mois, un expert se rendra sur place pour prélever entre 200 à 300 abeilles par colonie pour une détection de Varroa destructor avant d’être relâchées (si elles ne sont pas malades).
Il faudra aussi surveiller les larves avec à nouveau des prélèvements.
Ensuite, en laboratoire, des analyses seront menées.