Un incendie s’est produit ce matin à la Plaine Bois de Nèfles sur la commune de Saint-Paul. Une habitation est détruite, une gramoune est morte asphyxiée. Selon les secouristes, des traces de coups de couteau ont été retrouvés sur le corps de la victime.Le fils de la victime est activement recherché, une enquête pour homicide volontaire est ouverte. L’autopsie de la gramoune aura lieu prochainement.
Le parquet ouvre une enquête pour homicide volontaire ce samedi suite à la découverte d’une gramoune morte chez elle dans l’incendie de sa case avec des traces de coups de couteau sur le corps. Le fils de la victime est activement recherché par les gendarmes.
Incendie mortel
Peu avant 8 heures du matin, une case du chemin Vadivel à la Plaine Bois de Nèfles à Saint-Paul s’est enflammée.
Une femme âgée de 61 ans est retrouvée dans son salon, asphyxiée. Selon les secouristes, des plaies au couteau étaient visibles sur le corps de la victime.
Un homme, âgé de 33 ans, qui réside avec elle, n’était pas présent au moment de l’incendie.
Une intervention difficile
À leur arrivée, les sapeurs-pompiers ont du mal à atteindre la maison concernée par l’incendie. Le chemin est trop étroit pour les secouristes. Il faut alors passer par la clôture du voisin et passer tout le matériel par la cour d’à côté.
Les soldats du feu viennent ensuite à bout des flammes. Lors de la reconnaissance, ils découvrent la femme de 61 ans, morte dans son salon. C’est alors qu’ils se rendent compte qu’elle porte sur son corps les traces de ce qui pourraient être des coups de couteau.
Les proches, premiers témoins
C’est le frère de la victime qui réagit en premier en voyant les flammes ravager la case. Il prévient une autre proche et se lance à l’aide de l’habitante de la maison en feu.
Il casse la porte d’entrée pour tenter de sauver sa soeur, mais ne pourra rien faire pour sortir la résidente de l’habitation.
Un décès suspect
Même si lors des premières minutes de l’intervention, les secouristes ont conclu à une mort par asphyxie - causée par la fumée de l’incendie - les traces de coups de couteau restent encore inexpliquées.
Ce matin, les gendarmes venus en nombre sont restés de longues heures afin de récupérer tous les indices leur permettant d’élucider ce mystère.