Face aux scandales impliquant l’entreprise américaine Facebook, celle-ci a engagé des lobbyistes républicains pour redorer sa réputation et attaquer ses détracteurs.
Une enquête sur Facebook et sa gestion des crises de ces deux dernières années – titré "Retarder, nier et détourner" - a été menée par New York Times. Elle se porte sur les scandales et polémiques qui ont terni l’image du géant de l’internet, notamment, sur l’affaire Cambridge Analytica partage de données sensibles à l’insu des utilisateurs et l’ingérence russe dans la présidentielle américaine. Dans son article, le quotidien remet en cause la volonté de la firme de faire toute la transparence.
L’entreprise se défend contre les accusations portées par le célèbre quotidien new-yorkais. Elle a riposté jeudi sur certains points, mais elle ne collaborerait plus avec une firme de lobbyistes républicains, embauchée pour améliorer son image et dénigrer ses accusateurs.
Facebook a également nié d’avoir lancé une campagne de dénigrement qui visait notamment le milliardaire George Soros, pour détourner l’attention du scandale autour de la soi-disant ingérence russe dans la présidentielle de 2016. Mais, La George Soros Open Society Foundation n’a pas été convaincue.
Selon le quotidien, Facebook aurait mandaté une société de relations publiques proche du parti républicain, Definers Public Affairs, pour mettre en place une campagne visant à jeter le discrédit sur les critiques du groupe. Ainsi, Definers aurait suggéré des liens entre ces critiques et George Soros.
New York Times reproche également au patron de la firme et à son adjointe Sheryl Sandberg d’avoir "ignoré les signes avant-coureurs" de soi-disant tentatives d’ingérence russe dans les élections américaines de 2016.
(Source : 20Minutes)