Le ministre de l’Action et des Comptes publics a provoqué beaucoup de remous avec ses propos sur les "additions dans les restaurants parisiens". Il assume et s’est justifié.
Gérald Darmanin a confié jeudi 22 novembre lors de la 13e édition des Etats de la France à Sorbonne, qu’il comprenait la colère des manifestants "Gilets jaunes". Mais le ministre se serait mal exprimé en évoquant des repas à 200 euros, sans le vin, dans les restaurants à Paris. Une métaphore incompréhensible pour les manifestants.
Sur les réseaux sociaux, les Internautes ont jugé le ministre complétement coupé des réalités des Français les plus modestes. Dimanche, le ministre s’est exprimé sur le tollé : "J’assume mes propos, j’ai illustré le Brexit intérieur", a-t-il expliqué au Grand Jury LCI/RTL/Le Figaro. "Je mets des mots sur les choses … Je ne fais pas des euphémismes pour dire qu’il y a de la pauvreté", a-t-il insisté.
"J’ai dit exactement la chose suivante : qu’il y a des choses qui relevaient du scandale. Et qu’il y avait une frustration profonde de ceux qui bossaient", a affirmé Gérald Darmanin. "Si ça choque qu’il y a ait des restaurants à 200 euros, la réalité vous choque. Bienvenue au club", a-t-il lancé. Il s’est également adressé aux journalistes pour expliquer qu’il n’est pas là pour déclarer des bonnes paroles mais pour montrer la réalité. "Si vous voulez quelqu’un qui parle pour ne pas choquer vous vous êtes trompé de personne", a-t-il renchéri.