Trois collaborateurs d’élus, dont le maire RN de Fréjus (Var) David Rachline, étaient au cœur de l’affaire qui a débuté au mois de janvier 2016. L’instance judiciaire a affirmé n’avoir pas assez de charges pour poursuivre l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs au sein du parti Front National (FN), devenu Rassemblement National (RN).
Une enquête préliminaire a été ouverte en janvier 2016. Mais, l’affaire n’a fait des bruits que quelques semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle. L’enquête portait sur trois emplois présumés fictifs du FN et visait un proche de Marine Le Pen, David Rachline, ainsi que deux autres collaborateurs du groupe lors de l’élection présidentielle de 2012.
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Le parquet de Lille a confirmé à la presse française, confirmant une information de Le Parisien et La Voix du Nord, que l’enquête avait été classée sans suite mercredi. "L’enquête diligentée n’a pas permis de conclure à l’existence de charges suffisantes pour envisager l’exercice de poursuites", a-t-il précisé.
Dans la journée, le RN a appris le rejet du recours de Marine Le Pen par la justice européenne. La présidente du parti a demandé l’annulation d’un recouvrement de plus de 41 000 euros réclamé par le Parlement européen.
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