Agnès Buzyn a tiré le signal d’alarme car un enfant meurt tous les cinq jours en France à cause de la montée des violences familiales.
L’histoire du petit garçon de 9 ans battu à mort le 16 septembre dernier a alerté tout le monde jusqu’aux autorités de l’Etat sur la montée des violences familiales. En effet, Agnès Buzyn a tiré la sonnette d’alarme en disant qu’un enfant sur cinq meurt tous les cinq jours en France. « C’est intolérable » a-t-elle souligné vendredi matin sur Europe 1.
La ministre a précisé vouloir renforcer la politique de protection de l’enfance avec une autre stratégie favorisant les signalements. « Chacun peut agir » a réitéré Agnès Buzyn en rappelant qu’en cas de doute, il faut appeler le numéro 119. Ces signalements permettent de faire une enquête pour bien déterminer l’existence ou non de la violence. Pourtant, elle a regretté que « trop peu de Français signalent car il y a des endroits où les violences scolaires sont tolérées ».
Agnès Buzyn a confirmé que la proposition de loi interdisant les violences éducatives ordinaires passera à l’Assemblée nationale. Une loi cosignée par 29 députés pour écarter ce mode éducatif archaïque favorisant les violences même si certains la qualifie de « loi contre la fessée ». La ministre a rappelé que c’est une loi interdisant les parents de battre ses enfants pour les élever.
Par ailleurs, Agnès Buzyn a constaté une certaine tolérance envers les violences familiales car elles ne sont pas concrètement interdites. Or, les pays en Europe ont déjà devancé la France dans ce domaine en ayant interdit les violences éducatives. Pourtant, les conséquences sont graves si on se réfère à cet enfant battu à mort en septembre.