Cette sanction figure parmi les premières depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Les trois individus étaient condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Reims.
Le tribunal correctionnel de Reims a condamné vendredi trois gilets jaunes. Les peines prononcées vont jusqu’à 18 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, pour des violences, notamment sur une policière, lors d’un barrage filtrant. Cette sanction est l’une des premières depuis le début des manifestations. Les faits se sont déroulés samedi dernier vers 16 heures, avenue de Champagne à Reims.
Un des prévenus s’en est pris à une voiture conduite par un étudiant de 22 ans accompagné de sa mère. Il n’a pas hésité à casser d’un coup de poing la vitre avant du côté du conducteur le blessant ainsi à l’arcade sourcilière. Une policière qui devait prendre des photos de la manifestation est intervenue. Un autre prévenu lui a alors violemment arraché son appareil photo. Ce qui a provoqué sa chute sur le poignet et une fracture ayant entraîné 42 jours d’ITT.
A l’issue du procès, le casseur de la vitre, un cariste de 34 ans déjà condamné, a écopé d’une peine de 18 mois de prison ferme dont quatre avec sursis pour dégradation, rébellion et violence. De son côté, le salarié de 42 ans qui a arraché l’appareil photo de la policière "a été condamné pour vol avec violence, dégradation et rébellion à 24 mois de prison dont six avec sursis", rapporte 20 Minutes. Son frère, chauffeur livreur de 31 ans, déjà condamné dans le passé pour outrages, a reçu une peine de 18 mois de prison pour rébellion, dont quatre avec sursis.
Leurs peines vont être aménagées avec le port d’un bracelet électronique. Ce qui leur permet de ne pas aller en prison.
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