Dans la soirée du samedi 10 Novembre, les 4 sympathisants d’un groupe proche de l’ultradroite - qui avaient parlé de projets visant à attaquer le président de la République lors des commémorations du 11-Novembre - ont été mis en examen.
Les services antiterroristes ont interpellé en Moselle, les quatre individus âgés de 22 à 62 ans, qui avaient envisagé de s’en prendre à Emmanuel Macron. Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris. Ce dernier avait requis leur placement en détention provisoire. Ces hommes ont été présentés à un juge et inculpés pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et détention d’armes non autorisée en relation avec une entreprise terroriste, samedi soir. Ils ont été par la suite incarcérés.
Des membres d’un groupe lié à l’ultradroite avaient évoqué dans des échanges téléphoniques, des projets, dont celui de s’attaquer chef d’Etat. Si mardi, une source proche de l’enquête avait indiqué un projet d’"action violente", "imprécis et mal défini", les commémorations du 11 novembre ont été quand même trouvé en toile de fond. Le projet a échoué, mais les menaces étant très prises aux sérieux, le parquet a ouvert une enquête préliminaire le 31 octobre.
(Source : Le Figaro)
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