Le procès de Georges Tron, maire de Draveil (Essonne), jugé pour agressions sexuelles et viols sur deux anciennes collaboratrices, s’achève devant les assises de Bobigny. Après trois semaines d’instance en justice, la parole est à l’avocat général.
Georges Tron et Brigitte Gruel, ancienne adjointe à la Culture du maire, ont été entendus devant les assises de Bobigny lundi et mardi. A l’issu de leur procès, la parole pour les réquisitions est à l’avocat général mercredi matin. Le maire, poursuivi pour agressions sexuelles et viols en réunion sur deux anciennes collaboratrices, risque jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
A la barre, Georges Tron a assuré n’avoir jamais tenté de se faire "passer pour un saint". Dénonçant un complot politique et des accusations mensongères des plaignantes, il a affirmé que la majorité des témoins à charge auraient des liens à des litiges de sa vie politique. "Tout le monde pouvait s’engager dans cette brèche", estime-t-il, une fois que la presse avait publié les plaintes.
La coaccusée au procès Brigitte Gruel, tout comme le maire, a contesté les accusations de viols et d’agressions.
(Source : Europe1)