Après l’incendie qui a fait 6 morts en Guadeloupe fin octobre, le parquet de Pointe-à-Pitre a révélé les conclusions d’une expertise. Le feu serait dû à l’intervention d’un tiers et non à un barbecue.
Alors que la thèse d’un barbecue mal éteint avait été avancée par les enquêteurs après le drame à Saint-François en Guadeloupe, les experts ont écarté cette hypothèse, selon le parquet de Pointe-à-Pitre, mercredi. Une expertise menée dimanche et rendue publique mardi, contredit cette explication. Selon Xavier Bonhomme, l’expert venu de Martinique, le barbecue ne serait pas à l’origine de cet incendie meurtrier.
Xavier Bonhomme a indiqué qu’une table en plastique se trouvait en effet "sur un mur mitoyen avec l’habitation de gauche". "Des morceaux de plastique fondu avec des résidus de bouteilles de rhum" ont été retrouvés dans le coin. L’expert conclut alors que le feu viendrait de là. De plus, le barbecue était presque intact. "S’il avait pris feu, il ne serait pas dans cet état", selon le procureur, qui estime qu’il s’agirait d’une intervention d’un tiers.
Une information judiciaire "contre X pour homicide involontaire" a été ouverte par le parquet de Pointe-à-Pitre mardi soir. Après la réception 12 proches de victimes, arrivées de France mardi, le procureur de la République de Pointe-à-Pitre a affirmé qu’un magistrat instructeur se charge désormais du dossier.
Les secours ont été alertés par "l’un des occupants des autres appartements" vers 1h50, dans la nuit du 30 au 31 octobre. Deux couples et leurs enfants, originaires du Gard, se trouvaient piégés dans une fumée abondante dans leur appartement. Alors qu’ils étaient en vacances en Guadeloupe, les victimes, deux hommes de 48 et 58 ans, deux femmes (des soeurs de 40 et 39 ans), un adolescent de 16 ans et un enfant de 12 ans ont perdu leur vie par asphyxie.
(Source : Europe1)
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