Agée de 70 ans, une femme affirme avoir été violée sur son lit d’hôpital, à Saint-Joseph. Les faits se seraient déroulés durant la nuit du 4 au 5 avril. Les proches de la victime ont porté plainte contre le violeur présumé mais aussi contre l’hôpital. Ce lundi, la direction de l’hôpital de Saint-Joseph a reçu la famille de la victime présumée.
Les trois enfants de la victime - ses deux filles et son fils - ont été reçus ce lundi après-midi par la direction de l’hôpital. L’entretien a duré 90 minutes. Ils affirment avoir obtenu l’assurance qu’une enquête sera menée en interne, parallèlement à l’enquête de la gendarmerie. La famille de la victime affirme avoir été informée que 4 jours après les faits. Ils veulent comprendre ce qui a pu se passer.
Aucun élément nouveau n’a été apporté aux enfants de la gramoune. "Ils ne savent pas qui est le patient mais ils ont interrogé toute l’équipe qui était présente ce soir-là" explique Stéphanie Payet, fille de la victime présumée. "On n’est pas écoutés, on ne sait rien... On ne sait pas quoi faire mais on veut que la vérité soit connue".
Selon la victime, l’auteur présumé du viol serait un patient de l’hôpital. Il souffrirait de troubles psychologiques.
Dès lors que la direction a été informée ce mercredi 11 avril, elle affirme avoir déclenché une enquête interne.
"A ce stade rien ne permet d’affirmer que les faits relatés par la presse sont avérés. Des vérifications complémentaires sont en cours" a d’ores et déjà précisé la direction la semaine dernière, par voie de communiqué.
Par précaution, l’établissement affirme avoir mis en place sans délais "des mesures de protection pour la patiente". Depuis les faits, la victime a été transférée à l’hôpital de Saint-Louis.
Le CHU affirme qu’il répondra à tout moment aux sollicitations des autorités judiciaires. " (...) Je me tiendrai à la disposition de la justice, du Procureur, pour que la vérité soit établie. (...) Tous les témoignages ont été rassemblés pour la manifestation de la vérité" précise Lionel Calenge, Directeur général du CHU et du groupe hospitalier Est Reunion.