Ecrouée pour recel de malfaiteurs, Christiane Mainguet est actuellement placée en détention provisoire à la prison de Domenjod. Surnommée la "blanche colombe" par le gourou de la secte "Coeur douloureux et immaculé de Marie", cette sexagénaire déclare ne pas "avoir eu la force de dénoncer ces gens". Adepte de la secte, cette ancienne institutrice à la retraite nie toute participation à l’évasion spectaculaire de Juliano Verbard en hélicoptère.
Interpellée le 6 mai dans l’appartement de la rue de Bourgogne au Moufia avec les évadés de la prison de Domenjod, Christiane Mainguet déclare qu’elle n’a pas eu "la force de dénoncer ces gens".
Arrivée sur l’île le 19 avril, cette institutrice à la retraite a été interpellée par les forces de l’ordre aux côtés du gourou de la secte "Coeur douloureux et immaculé de Marie" et de ses co évadés.
Originaire de Mâcon, cette femme de 62 ans sortait tous les jours pour acheter du pain et des journaux avant de rentrer dans le studio où ils étaient huit au total, dont les trois évadés de Domenjod.
Aux côtés de Marie-Lucie Michel - la mère de Fabrice, l’amant de Juliano Verbard et l’épouse d’Alexin-, Christiane Mainguet a donc vécu sous le même toit que les évadés durant toute leur cavale, à savoir pendant dix jours.
Bien qu’elle conteste être une adepte de la secte, cette femme appelle le gourou "Monseigneur Juliano", ce à quoi il l’a baptisé "la blanche colombe".
Interrogée quant à sa participation dans l’évasion spectaculaire de Verbard et de ses acolytes, Christiane Mainguet nie toute sorte d’implication.
Quant à sa présence aux côtés des évadés dans l’appartement du Moufia, cette ancienne institutrice déclare : "c’était des gens respectueux, polis, discrets, qui paraissaient avoir besoin d’aide. Je n’ai pas eu la force de les dénoncer".