L’ONU et l’Union Africaine ont été notamment interpellées par Amnesty International. L’organisation demande à ce que des ‘mesures immédiates’ soient prises "afin de demander des comptes aux responsables de cette violence".
Au Soudan, les leaders du mouvement de contestation n’ont pas voulu discuter avec les généraux au pouvoir. Le pays est dans le chaos total après la répression des manifestants, alors qu’un comité de médecin a établi qu’au moins 108 personnes sont décédées depuis lundi.
Si l’ONU a fait partir son personnel, le Royaume-Uni a rappelé les salariés "non-essentiels" de son ambassade à Khartoum, déconseillant aux citoyens Britanniques d’aller au Soudan. Comme le rapportent les médias français à l’instar de 20 Minutes, Amnesty International a interpellé l’Union Africaine et à l’ONU pour "prendre des mesures immédiates afin de demander des comptes aux responsables de cette violence".
De leurs côtés, les USA condamnent cette répression et ont conseillé aux militaires à la tête du pays de "renoncer à la violence". Les États-Unis ont également martelé leur souhait d’une transition que mènera un gouvernement civil.
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Khartoum, la capitale du Soudan, était une ville morte le jour de célébration de la fête musulmane du Fitr qui marque la fin du Ramadan. Aussi, l’internet mobile ne marche plus depuis lundi, sachant que les réseaux sociaux jouent un rôle important chez les contestataires.
"Le peuple soudanais n’est ouvert ni aux négociations, ni à ce Conseil militaire qui tue des gens", a insisté auprès de la presse française Amjad Farid, porte-parole de l’Association des professionnels soudanais, l’un des groupes de la contestation.
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