Une réunion d’urgence au Conseil de sécurité de l’ONU a été demandée par le Royaume-Uni et l’Allemagne à la suite des violences militaires ayant fait plus de 30 morts au Soudan lundi 3 juin.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a condamné lundi 3 juin les violences militaires soudanaises à Khartoum. Il a ainsi fait un appel à une enquête indépendante. Selon des médecins proches de la contestation, ces attaques ont fait plus de trente morts et des centaines de blessés.
Au niveau de la communauté internationale, ces violences ont suscité plusieurs condamnations. D’ailleurs, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce mardi sur le cas du Soudan.
Au niveau des ONG, l’Amnesty International a aussi condamné cette recrudescence militaire au Soudan.
L’Union africaine et la France ont pour leur part dénoncé les violences, sans pour autant attaquer directement les militaires. Ils ont d’ailleurs appelé à la reprise du dialogue.
L’Égypte et les Émirats, soutiens du Conseil militaire, ont appelé au dialogue et n’ont pas condamné les violences. Les manifestants ont accusé ces pays de soutenir une "contre-révolution" menée par les généraux dans leur pays, souvent hostiles aux soulèvements populaires dans la région.
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