Hier, le président français Nicolas Sarkozy a accueilli à l’Elysée, les représentants du Conseil National de Transition libyen qui regroupe les opposants. Cet entretien entre les deux parties confirme la reconnaissance de cette entité de l’opposition libyenne par la France. Le président français n’a pas oublié de mentionner durant cette rencontre que son pays était favorable à une intervention prochaine contre la Libye.
La France travaille en étroite collaboration avec les britanniques depuis quelques jours afin de mettre sur pied une résolution du Conseil de sécurité sur la Libye. Cette résolution a pour but de fermer l’espace aérien libyen afin d’empêcher la poursuite des contre-offensives aériennes perpétrées par l’armée libyenne contre les insurgés.
Le gouvernement français et britannique ont été d’accord pour dire que Kadhafi et sa bande doivent quitter le pays. Le président français a déclaré que : "Il est clair pour nous que le régime a perdu toute la légitimité qu’il avait pu avoir (…) afin de mettre fin à des souffrances supplémentaires du peuple libyen, Muammar Kadhafi et sa clique doivent partir". Rappelons que la France est la première puissance occidentale à avoir reconnu le CNT libyen et elle appelle les autres pays à soutenir l’insurrection en Libye.
Sarkozy a également déclaré qu’il soutient la poursuite des planifications afin d’être prêts à toute éventualité. Il a aussi annoncé aux autres membres de la Communauté internationale qu’il est temps d’agir et que son pays est favorable à une intervention aérienne en Libye. Il a d’ailleurs déclaré jeudi que des frappes ciblées en Libye soient envisageable sous certaines conditions afin de neutraliser l’aviation de Kadhafi.