Ce lundi 14 mars, le scénario tant redouté au Japon s’est produit : deux explosions se sont produites au niveau du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima N°1, accidenté à la suite du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon vendredi 11 mars.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano affirme que la possibilité d’importantes fuites radioactives est "faible" après les explosions d’hydrogène. Suite à ces explosions, sept personnes ont été portées disparues dans le bâtiment du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima. Toutes les personnes présentes sur le site ont finalement été retrouvées. Au total, les autorités déplorent neuf blessés, selon l’agence Jiji.
La menace du nucléaire est dans tous les esprits. D’autant plus qu’un autre problème a été détecté dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 mars dans une centrale de la préfecture d’Ibarak. En clair, une pompe du système de refroidissement du réacteur n°2 a cessé de fonctionner dans cette centrale nucléaire qui se situe à seulement 120 kilomètres au nord de Tokyo. Les conséquences du puissant séisme qui a frappé le Japon vendredi dernier en provoquant un tsunami dévastateur sont multiples mais à l’heure actuelle,le Japon lutte pour éviter un accident nucléaire majeur.
Selon les autorités japonaises, "près de deux millions de foyers sont toujours privés d’électricité dans le nord du pays, et 1,4 million d’habitations n’ont plus d’eau courante". Des centaines de milliers de personnes ont été évacuées des zones sinistrées. Les soldats japonais se sont déployés sur le territoire pour participer aux secours.