Pour faire face aux contre-attaques de Kadhafi, les insurgés font appel aux aides internationales aériennes. Ils demandent surtout un coup de main pour combattre les mercenaires africains qui soutiennent Kadhafi dans la protection de son trône.
Les insurgés demandent une aide aérienne internationale suite aux déclarations menaçantes de Kadhafi : « nous entrerons dans une guerre sanglante et des milliers et des milliers de Libyens périront si les Etats-Unis ou l’Alliance atlantique interviennent, (…) nous sommes prêts à donner des armes à un, deux ou trois millions de personnes, et un nouveau Viêtnam commencera. Cela n’a pas d’importance pour nous ».
Si les insurgés avaient annoncé mercredi dernier qu’ils avaient pris possession du terminal pétrolier de Marsa el Brega, vers la fin de l’après-midi, une attaque aérienne y a été lancée et une bombe fut lâchée non loin de ce terminal pétrolier. Selon des témoins, une lutte violente a eu lieu ce jour-là entre les insurgés et les forces fidèles à Kadhafi.
Afin de faire face à ces répressions aériennes violentes de l’armée libyenne, le Conseil National Libyen (CNL) a demandé le soutien des Nations Unies. Rappelons qu’auparavant pourtant, ce même conseil avait stipulé qu’il n’était pas nécessaire que les forces armées étrangères interviennent mais que le pays règlera ses différends par ses propres moyens.
Devant le nombre donné par la Ligue libyenne des droits de l’homme, faisant état de 6.000 morts depuis le début des hostilités, la Cour Pénale Internationale a décidé d’ouvrir une enquête sur la situation réelle en Libye.
Et afin d’aider la Libye dans sa sortie de crise, le président vénézuélien Hugo Chàvez a proposé une stratégie à Kadhafi, qui est un de ses proches alliés. Il a suggéré au chef suprême des libyens d’envoyer une mission de médiation internationale en Libye, formée par des représentants des pays d’Amérique Latine, de l’Europe et du Moyen-Orient. Après son entrevue avec le leader vénézuélien mardi, Kadhafi a donné son accord au plan de Chàvez.