La gastro-entérite ne choisit pas de saison pour attaquer. Elle se manifeste hiver comme été. Découvrez les symptômes, les traitements et les préventions.
La gastro-entérite souvent appelée par le grand public « grippe intestinale » est une inflammation de l’intestin. D’origine virale, bactérienne, parasitaire ou toxique, elle est très contagieuse. Elle entraîne des troubles digestifs aigus mais la guérison intervient ordinairement en 48 heures.
Les principaux symptômes se définissent par des vomissements, nausées, diarrhées, douleurs abdominales aigües, maux de tête, vertiges, courbatures… Ces derniers peuvent être accompagnés par une sensation de malaise escortée de sueur et de chaud-froid. Selon les individus, ces symptômes apparaissent de façon brutale et d’intensité variable.
Cependant les symptômes peuvent se limiter à un changement du comportement comme le manque d’appétit par exemple, sans diarrhée. Cela est dû le plus souvent à cause des virus (le rotavirus) qui se transmettent facilement, d’où son évolution sous forme d’épidémie. D’autres germes, comme une bactérie ou un parasite, peuvent être transmis pas l’intermédiaire des aliments. Ils entraînent une inflammation de l’intestin et de l’estomac qui se traduit par des maux d’estomac et suivie par l’émission de selle liquide. Pendant cette phase, l’intestin se contracte et la digestion est alors perturbée.
Il existe d’autres causes moins courantes de gastro-entérite comme des allergies à certains aliments ou médicaments, mais aussi une intoxication par des champignons vénéneux ou une intolérance à certains glucides… Méfiez-vous aussi des huîtres. Dans certaines régions, des algues toxiques paralysantes peuvent entraîner des troubles digestifs, une faiblesse musculaire, et parfois des problèmes respiratoires.
Généralement anodins chez l’adulte, ces virus sont très courants chez l’enfant. Les plus forts taux d’infection s’observent chez les enfants âgés de 4 mois à 3 ans, surtout s’ils fréquentent des garderies ou des crèches. Chez le nourrisson, les diarrhées peuvent entraîner une déshydratation sévère pouvant nécessiter une hospitalisation.
Une bonne hygiène devrait vous prémunir de tout risque de contamination. Il est donc recommandé de bien se laver les mains avant les repas, et d’éviter d’emprunter les affaires des personnes malades. Evidemment, c’est difficile quand l’épidémie se répand, d’autant plus que le virus est très résistant. Il peut survivre pendant des mois entre 4°C et 20°C.
Par ailleurs, un vaccin existe afin de protéger dès que possible les nouveau-nés. Il est à administrer par voie orale dès 2 mois ou 3 mois. En outre, l’allaitement protège les enfants pendant leur première année de vie.
Quant au traitement, la meilleure chose à faire est de ne pas manger grand-chose pendant 24 voire 48 heures de façon à mettre l’intestin au repos. Vous pouvez quand même consommer du riz, des pâtes ou des pommes de terre, et boire du liquide riche en sucre et en sel pour compenser la perte hydrique si les vomissements ou les diarrhées sont importants. Vous pouvez ensuite prudemment reprendre une alimentation normale en évitant les fibres, le café, le thé et l’alcool.
Suivre une diète, c’est la base d’une guérison rapide. Au menu : des bouillons de légumes et du riz en accompagnements, des fruits en dessert et boire beaucoup d’eau. Inutile de vous jeter sur les antibiotiques, même si la gastro-entérite est bactérienne, sauf dans certains cas exceptionnels, comme un sujet fragilisé par exemple. Bref, un bon repos avec un bouquin en mains, voilà de quoi vous consoler le temps de votre rétablissement.
En cas de doute quant à la gravité des symptômes, faites appel à votre médecin, ce sera le meilleur moyen d’éviter l’hospitalisation.