Le mois dernier, plusieurs facteurs ont nui aux affaires des commerçants de Saint-Gilles. Le mauvais temps suivi des fortes pluies qui ont pollué la mer et attiré les requins sont autant d’aléas qui se sont enchaînés et ont freiné l’activité économique. L’heure est actuellement encore à la prudence et au drapeau rouge sur la plage des Roches Noires. Restaurants, magasins, bars, ont tous constaté une sérieuse baisse de fréquentation sur le mois de février.
La pollution de l’eau après les fortes pluies, puis la présence de squales sur différentes plages de Saint-Gilles, a rendu la baignade dangereuse et interdite plusieurs jours consécutifs durant le mois de février. Conséquence directe : des plages désertées, des terrasses plus ou moins vides et des commerçants qui en font les frais avec un chiffre d’affaires en chute.
Si les commerçants du front de mer sont directement touchés, ceux situés dans le centre ville font aussi grise mine. Dans le plus célèbre d’entre eux, "Chez Loulou", on a réduit le nombre d’employés le week end de 6 à 3. Une disposition inévitable avec - 40% de chiffre d’affaires en février.
Plusieurs restaurateurs ont confirmé ces mauvais résultats du mois de février : entre -10 et -15% par rapport à la même période l’an dernier. Pour eux, les vacanciers préfèrent aller sur d’autres plages. Du côté des magasins de souvenirs, la baisse est moins nette même si ces derniers jours les clients se sont faits plus rares.
Si ces difficultés devaient perdurer, la situation pourrait devenir problématique pour l’ensemble des commerçants de la station balnéaire.