Jusqu’en 2002, l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien et le commissariat du Chaudron partageaient le même système de ventilation. Bien que les deux bâtiments ne communiquent plus, les employés de la cellule sanitaire s’interrogent aujourd’hui sur la possible présence d’amiante sur leur lieu de travail. Comme les fonctionnaires de la Compagnie Départementale, ils craignent pour leur santé.
Le commissariat du Chaudron déserté, c’est à présent aux employés de l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien de nourrir des inquiétudes. Après la découverte d’un taux d’amiante élevé dans le vestiaire et l’armurerie du commissariat, les plus proches voisins des policiers s’inquiètent d’avoir été exposés, eux aussi.
Jusqu’en 2002, le bâtiment du commissariat et celui de l’ARS partageaient le même système d’aération. C’est la raison pour laquelle les employés de l’ARS s’alarment aujourd’hui. Selon eux, il y a en effet un risque d’exposition. Ces inquiétudes, la Direction de l’Agence Régionale de Santé a tenté de les apaiser en indiquant ce matin qu’aucune trace d’amiante n’a été relevée dans les locaux de l’agence.
La Direction de l’ARS a par ailleurs précisé qu’une étude menée en 1998 attestait de "l’absence de matériel contenant de l’amiante friable". Des prélèvements ont été effectués il y une semaine dans les locaux du commissariat du Chaudron. Ils avaient permis d’établir un premier diagnostic concernant la présence d’amiante. Une deuxième série de tests sera effectuée aujourd’hui. Les résultats seront connus d’ici une quinzaine de jours.