A la suite de la catastrophe nucléaire au Japon, la France a décidé d’être plus stricte quant aux conditions d’exportation des centrales nucléaires. Le premier ministre François Fillon a même ajouté que la fermeture de toute centrale présentant le moindre risque sera requise pour préserver la sécurité.
"Désormais, nous ne pourrons exporter de centrales nucléaires que dans des pays qui auront atteint un niveau de développement et un niveau de maîtrise de la technologie et de la capacité à faire face à des événements auxquels on assiste", a déclaré François Fillon durant un entretien télévisé cette semaine. Le premier ministre français a évoqué cette décision du gouvernement en ajoutant que le gouvernement n’hésitera pas à fermer des centrales nucléaires françaises qui présenteraient des risques après les tests de résistance qui seront effectués lorsque la situation au Japon se calmera.
Pour sa part, Nicolas Sarkozy a l’intention de se rendre au Japon dès que possible afin de leur témoigner le soutien de la France. « En tant que président du G20, la France a manifesté aux autorités japonaises sa disponibilité, non seulement pour aider les japonais, les autorités japonaises, et en même temps pour mobiliser l’ensemble du G20 au service des populations japonaises », a déclaré le président français durant son passage en Aix-en-Provence. Il a toutefois précisé qu’il ne comptait pas déranger les autorités japonaises en telle période de crise mais si ces dernières le sollicitent, il effectuera un déplacement sur place.
Nicolas Sarkozy sera en visite en Chine à la fin du mois de mars pour prendre part à un séminaire sur les changes. Il pourra ainsi en profiter pour faire un léger détour du côté du Japon si le besoin est.