Journée internationale de la non-violence : Saint-Denis honore Gandhi

"C’était un enfant…"

Gandhi est le symbole de la non-violence et un exemple pour le monde entier. Mercredi 2 octobre, et comme à chaque journée internationale de la non-violence, la ville a tenu à honorer le Mahatma Gandhi. A l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de cette personnalité indienne, l’événement a pris une dimension supplémentaire. Cette année, certains membres de la famille Gandhi ont fait l’honneur de leur présence.

A la médiathèque François Mitterrand, c’est Sukanya Bharatram, son arrière-petite-fille, qui est allée à la rencontre de la jeunesse dionysienne, l’occasion pour elle de partager toutes les valeurs du Mahatma Gandhi. "Je voulais juste donner l’idée que Gandhi était aussi un enfant. Il n’a pas toujours été un vieil homme qui parlait de non-violence. C’était un enfant, il était coquin, il faisait des bêtises. Je voulais donc leur donner l’idée qu’un enfant comme eux est devenu un Mahatma, une Grande âme. Donc, tous ces enfants ont cette étincelle de grandeur en eux. Ils peuvent tous devenir une personne formidable", a expliqué Sukanya Bharatram.

Des enfants conquis

Aimait-il l’école ? S’est-il déjà mis en colère ? Ou encore, quelles relations avait-il avec ses propres parents ? Tour à tour, les élèves ont pu poser les questions qui leur tenaient à cœur. Comme son arrière-grand-père, Sukanya Bharatram a conquis le cœur des jeunes dionysiens par sa simplicité, son affection et son humilité.

"J’ai aimé, parce que la dame a dit de ne pas faire la violence", a dit une des fillettes présentes à la médiathèque.

"J’ai appris que Gandhi était avocat et moi aussi, j’ai envie d’être avocat", a déclaré un autre.

Mercredi 2 octobre, Tara Gandhi, la petite-fille de l’icône indienne, a également donné une conférence sur la non-violence. Près de 71 ans après sa mort, Mahatma Gandhi prouve que l’amour est une source d’inspiration inépuisable.