L’Organisation mondiale de la Santé a fait savoir, mardi 7 juillet, qu’elle suit de près l’évolution en Chine des cas de peste bubonique.
Au cours de ces derniers jours, des cas de peste bubonique ont été signalés en Chine. De son côté, l’OMS a tenu à faire savoir qu’elle suit de près cette situation. Lors d’une conférence de presse à Genève, ce mardi, une porte-parole de l’Organisation, Margaret Harris, a fait des déclarations sur cette situation. Selon elle, pour l’instant, l’OMS ne considère pas qu’il puisse s’agir d’"un risque élevé", mais elle y accorde une surveillance attentive en partenariat avec les autorités chinoises et mongoles. Elle a tenu à souligner qu’il ne s’agit pas d’une "menace élevée" et que la situation était plutôt "bien gérée", rapporte Ouest France.
L’OMS a aussi fait savoir qu’elle a été informée par la Chine, le 6 juillet, d’"un cas de peste bubonique en Mongolie intérieure". Les autorités de la ville mongole de Bayannur, située dans le nord de la Chine, ont interdit la chasse et la consommation d’animaux ( notamment les marmottes) susceptibles de transmettre la peste bubonique jusqu’à la fin de l’année. Elles ont aussi enjoint les habitants à signaler tout rongeur mort ou malade.
La peste bubonique, a priori non transmissible entre les personnes, est la forme la plus courante de la maladie, rappelle le journal Le Figaro. Elle se transmet notamment de l’animal à l’homme via des piqûres de puces infectées ou encore par contact direct avec les carcasses de petits animaux infectés.
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