L’ultimatum lancé au préfet ayant expiré hier soir, les transporteurs qui réclamaient une table ronde sous 48 heures doivent se réunir aujourd’hui pour décider de la suite de leur protestation contre les charges sociales.
Mercredi dernier, transporteurs, professionnels du BTP, ambulanciers, se sont réunis pour exprimer leur colère face aux difficultés liées au contexte de crise économique.
ll faut "arrêter le massacre" a déclaré mercredi Jean-Bernard Caroupaye, président de la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), appelant à l’intervention des autorités compétentes pour "arrêter les mesures contentieuses" et "d’assouplir les cotisations de nos artisans". Estimant les charges sociales trop élevées, ils ont réclamé une table ronde avec le préfet dans un délai de 48 heures.
Hier soir, l’ultimatum lancé a pris fin, sans que la table ronde demandée n’ait eu lieu. Transporteurs, mais également ambulanciers, terrassiers, professionnels du BTP ont décidé de se réunir ce samedi. Jean-Bernard Caroupaye estime à 6000 le nombre d’entreprises concernées par des charges sociales trop lourdes à la Réunion. Il espère donc que ce mouvement de grogne soit largement suivi.
Chaque syndicat professionnel a consulté la "base" sur d’éventuelles actions à mener. Les organisations syndicales vont mettre en commun leurs observations lors d’une réunion de concertation organisée aujourd’hui. Les syndicats pourraient alors décider de passer très prochainement à l’action pour obtenir gain de cause.