L’incident s’est produit début mars. À l’issue d’une enquête de plusieurs mois, l’armée de l’air indienne a limogé trois de ses officiers.
Le Pakistan avait affirmé qu’un "objet volant supersonique", tiré depuis l’Inde, avait violé son espace aérien et frappé une zone civile inhabitée le 9 mars. En effet, un missile supersonique BrahMos avait été accidentellement tiré d’une base militaire secrète du nord de l’Inde. Le projectile avait atterri à environ 125 km à l’intérieur du territoire pakistanais, mais n’avait pas provoqué de dégât, rapporte BFMTV.
New Delhi avait immédiatement reconnu l’erreur qui, selon Islamabad, avait mis des avions civils en danger. Le Pakistan mettait alors en doute la fiabilité des protocoles de sécurité nucléaire et en matière de missiles de l’Inde, et exigeait une enquête commune sur cette affaire. Malgré une histoire marquée par une profonde méfiance et une hostilité réciproque, les deux pays voisins avaient finalement relativisé les faits.
L’Inde estimait néanmoins que cet incident était "profondément regrettable", et avait promis des investigations au plus haut niveau. Après plus de 5 mois d’enquête, son armée de l’air a limogé trois de ses officiers. "Ces trois officiers ont été reconnus comme ayant été les principaux responsables de l’incident. Le gouvernement central a mis fin à leurs fonctions avec effet immédiat", a-t-elle déclaré dans un communiqué.