Comme chaque année, les experts de la Réserve Marine et du Parc Marin ont effectué une série de relevés à différents points du récif corallien. Les scientifiques qui oeuvrent au quotidien en faveur de la protection du récif ont ainsi pu noter une évolution positive à certains endroits, même si la faune et la flore marines restent fragiles à la Réunion.
Pour la quatorzième année consécutive, les agents de la Réserve Marine et du Parc Marin ont procédé à de multiples observations et réalisé des relevés au niveau de la barrière corallienne.
Ce mardi matin, ils ont pu se rendre compte que plus de la moitié du récif corallien est dégradé. Si la situation est stable à certains endroits, il demeure des sites où les effets combinés de la pollution, du braconnage et des conditions météorologiques sont dévastateurs.
A la Pointe aux Alizées par exemple, les algues ont recouvert près de 70% des fonds observés. Il y a dix ans, cette part atteignait les 50%. Si la protection des trésors maritimes réunionnais apparait aujourd’hui encore comme une priorité, les scientifiques veulent aussi alerter l’opinion sur les changements positifs qui s’opèrent actuellement.
La création de sanctuaires marins (il y a quatre ans) comme celui qui se trouve à l’Ermitage, a permis de sauver des espèces et de redonner vie aux coraux sans cesse agressés par le réchauffement climatique et l’action de l’homme.
A titre d’exemple, les équipes du Parc Marin et de la Réserve Marine indiquent que dans les zones ultra-protégées où l’habitat naturel est préservé, le récif se stabilise. Par ailleurs, de nombreuses espèces de poissons telles que le doré ou le mérou, reviennent peupler ces espaces et s’y reproduisent.