Cité parmi les entrepreneurs incriminés par l’existence de “carrières marrons” à La Possession dans le cadre du chantier de la nouvelle route du Littoral, Joël Mongin a souhaité donner sa version des faits. Il était en direct dans le journal télévisé de 19 heures.
"Employer le mot marron sur une carrière n’est pas exact, alors que je n’ai jamais eu de carrière, c’est de l’épierrage qu’on a fait", tient à rectifier d’emblée Joël Mongin, chef d’entreprise, alors que son nom avait été associé ce matin dans la responsabilité de la présence de trois “carrières marrons” à La Possession.
Selon lui, c’est un client qui l’aurait appelé pour réaliser une prestation d’épierrage, montrant un contrat signé comme preuve à l’appui, en indiquant être sur le secteur des Lataniers depuis plus de trois mois.
De plus il affirme être allé voir la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Deal) qui lui aurait répondu qu’en creusant à moins de 50 centimètres de profondeur, il ne s’agirait pas d’une carrière.
L’entrepreneur de ne pas être tendre envers la réaction de Vanessa Miranville. "Soit madame le maire va revoir sa copie, parce qu’il y a un gros problème avec elle. Le showman, c’est bien joli, mais ce n’est pas cela qui nous donne du boulot. Ça fait plus de 4 ans qu’on n’a pas de boulot. Aujourd’hui, on voit des riverains de La Possession qui sont prêts à faire l’épierrage pour mettre en valeur leur terrain, quand vous entendez une maire en train de faire sa crise, ça me dit à quel niveau on est".