Mayotte : propagation de la dengue sur l’île, 17 nouveaux cas recensés

LINFO.RE – créé le 22.08.2019 à 06h30 – La rédaction

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La propagation de la maladie de dengue continue à Mayotte avec 17 nouveaux cas enregistrés en près de 15 jours.

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Des nouveaux cas enregistrés

Dans un communiqué, l’ARS ou Agence régionale de santé, Océan Indien, a annoncé que du 3 au 17 août, 17 nouveaux cas de dengue ont été enregistrés à Mayotte. Selon les informations du journal de Mayotte, 108 cas de dengue ont été signalés sur le territoire, depuis le début de l’année.

Sur les 100 personnes interrogées, 86 sont des cas autochtones, autrement dit, ils ont contracté la maladie sur le territoire de Mayotte. Et 14 sont revenus d’un séjour hors du pays. Par ailleurs, la plupart des cas signalés sont dans des quartiers de Mamoudzou et sur Petite Terre. Avec l’annonce de ces nouveaux cas, la dengue continue de se propager à Mayotte. Pourtant, avec l’avènement de la saison sèche, son expansion devrait diminuer.

Les mesures préventives

Pour faire face au risque épidémique, les autorités sanitaires ont rappelé les recommandations qui participent essentiellement à limiter la diffusion de la dengue. Primo, il est conseillé de se protéger des piqûres de moustique. Pour ce faire, l’une des mesures les plus sûres est l’utilisation en permanence des produits répulsifs cutanés. Pour protéger les bébés et les personnes âgées, il est nécessaire d’employer des moustiquaires. Secundo, afin que les moustiques ne puissent se multiplier en pondant leurs œufs, il faut éliminer les eaux stagnantes et vider chaque semaine, les cuves ou autres objets qui contiennent de l’eau. Tertio, en cas de symptômes, il est impératif de consulter, dans le plus bref délai, un médecin.

Les symptômes

Pour lutter contre la maladie de dengue, il est conseillé d’aller voir un médecin dès l’apparition des symptômes suivants : une forte fièvre – des maux de tête – des douleurs musculaires et/ou articulaires – une sensation de grande fatigue. Les personnels médicaux pourront ainsi établir un diagnostic et limiter la propagation en prenant en charge le malade. Car si le moustique pique une personne malade, il devient contaminant et peut transmettre la maladie à d’autres personnes saines.