Les habitants de Sainte-Marie et du Nord de l’île pourront désormais faire leur courses depuis leur canapé. Le nouveau service Drive, inauguré ce matin, permet de s’approvisionner via internet.
Le Jumbo de Sainte-Marie ouvre un service de drive, près d’une année après avoir mise en place ce service au Sacré-Coeur. Les consommateurs de l’enseigne pourront désormais faire leurs courses de leur domicile via internet, à l’instar des 2 000 Portois qui ont opté pour ce mode de consommation.
Des préparateurs de commande sont à l’oeuvre depuis ce matin. Vous les croiserez peut être dans les allées de la grande surface filant dans les rayons, équipés d’un chariot bleu et d’un petit ordinateur de bord. Ils collectent sur les étals les produits commandés par les clients sur l’interface web dédiée.
En cas d’indisponibilité du produit, ces "personnal shoppeurs" optent pour une marchandise de substitution de la gamme supérieure, "mais il paiera le même montant de départ, donc il est gagnant", précise l’une des employés. Côté stockage, tout est fait dans les règles de l’art : les produits frais attendront d’être mis à disposition du client final dans des locaux réfrigérés prévus à cet effet.
De quoi ravir les actifs qui ne trouvent plus le temps de s’approvisionner. "Ça me permet de faire mes courses plus rapidement et de passer plus de temps à faire ce que j’ai envie de faire", indique une consommatrice.
Bien plus qu’un gain de temps, cette méthode de consommation permettrait de faire des économies : "vous n’avez pas cet acte d’achat d’impulsion. En magasin, on voit un produit en tête de gondole, on peut être tenté. Quand vous venez faire les courses avec les enfants , vous voyez un jouet, vous craquez. Au Drive vous n’achetez que le strict nécessaire", assure le responsable du projet "Drive".
Une nouvelle activité n’aura pas d’impact sur l’emploi. "Nous avons créé dans ce Drive 9 postes de travail, nous en avions créé autant au Port, auxquels s’additionnent 7 personnes sur une plateforme de SAV", nous explique Jean-Christophe Brindeau, PDG de Vindemia.
À terme, l’objectif est d’atteindre les 70 à 80 commandes par jour, pour un panier moyen de 120 euros. Les recettes de ce nouveau service ne seront pas négligeables, puisque les grandes surfaces s’attendent à un gain de 2,5 millions d’euros.