Des archéologues ont trouvé un squelette humain sur le site de naufrage d’un navire marchand au large de l’île grecque d’Anticythère, il y a de cela 200 ans. Les scientifiques espèrent maintenant faire parler l’ADN du fossile.
La célèbre épave d’un navire romain, où les archéologues avaient préalablement trouvé le mystérieux mécanisme d’Anticythère, la plus ancienne machine à calculer astronomique, fait encore parler d’elle. En effet,
Selon les premières études faites par les archéologues sur les ossements, il s’agirait ici d’un jeune homme. "Les os n’ont pas l’air d’avoir 2000 ans", a même fait remarquer Hannes Schroeder, spécialiste de l’analyse d’ADN ancien au Musée d’histoire naturelle du Danemark à Copenhague. Actuellement, les efforts se concentrent surtout sur l’analyse de l’ADN afin de pouvoir déterminer la couleur des yeux, des cheveux ou encore l’origine ethnique de l’individu. Pour l’heure, Hannes Schroeder attend le feu vert des autorités grecques pour commencer les analyses. Si l’analyse d’ADN est possible, ce serait la première exécutée sur une victime d’un naufrage sous l’antiquité. Les archéologues ont bon espoir de faire parler l’ADN de ce squelette humain sachant qu’une partie osseuse située derrière l’oreille a été retrouvée. Cette zone a la particularité de mieux conserver l’ADN que toutes les autres parties du corps.
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