Agé de 4 ans, Mattéo a été retrouvé décapité et brûlé en juin 2013 à St-Benoît. Un acte abominable qui aurait été commis par son ti-père Jean-Charles Artaban. La reconstitution du meurtre s’est déroulée ce mardi.
Six mois après ce meurtre abominable, les mots manquent toujours pour décrire l’infanticide qui s’est déroulé mercredi 19 juin 2013 à Saint-Benoît dans le quartier de Bourbier Les Hauts. Le drame s’est produit en pleine nuit : la mère de Mathéo a découvert une scène d’horreur dans la cour de la maison de son ex-compagnon, Jean-Charles Artaban. Cette femme a retrouvé le corps sans vie de son fils âgé de quatre ans. Mattéo a été décapité, brûlé et sa dépouille jetée aux chiens. Jasmine a réussi à donner l’alerte avant d’être hospitalisée.
Jean-Charles Artaban a été interpellé plusieurs heures après les faits. Le ti père de Mathéo a dans un premier temps empêché les forces de l’ordre et les équipes de secours de s’approcher du corps l’enfant. Il a finalement été interpellé par les gendarmes. Mis en examen pour "homicide volontaire aggravé", cet individu est placé en détention provisoire depuis le mois de juin dernier. Derrière les barreaux, il ne cesse de clamer son innocence.
Connu des services de police, cet homme de 37 ans clame aujourd’hui encore son innocence en affirmant que Mathéo serait décédé suite à une chute et qu’il aurait ensuite tenté de "faire disparaître son corps".
Ce mardi 17 décembre, Jean-Charles Artaban a été reconduit sur les lieux du meurtre dans le cadre de la reconstitution du meurtre de Mathéo. Encadré par les forces de l’ordre, cet homme doit maintenant s’expliquer sur la mort de ce petit garçon de quatre ans, décédé dans des circonstances atroces.
L’explication la plus récente formulée par Jean-Charles Artaban serait que la mère de Mathéo l’aurait laissé tomber au sol, il aurait ensuite tenté de se débarrasser du corps du petit Mathéo. Ce soir, le juge d’instruction demandera à cet homme de nouvelles explications et il devra également reproduire les gestes effectués durant la nuit du 19 juin 2013.