L’ouverture d’une enquête préliminaire a été annoncée jeudi par le parquet de Paris, 19 jours après le naufrage du Concordia sur les côtes italiennes. Les rescapés français dans cette tragédie seront ainsi entendus par la gendarmerie maritime rapporte Le Monde.
Après le naufrage du Concordia, l’imposant bateau de croisière qui transportait 462 Français parmi ses milliers de passagers, une enquête préliminaire a été finalement ouverte à Paris. Ainsi, pour les besoins de l’enquête, la Direction générale de la gendarmerie nationale, procèdera à « l’audition de l’ensemble des passagers français rescapés afin de déterminer les circonstances du naufrage et les conditions d’évacuation du navire et de sauvetage et d’évaluer leur préjudice personnel et le retentissement psychologique causé par cet accident », précise le communiqué publié par le parquet de Paris. Cette importante étape fait suite à la décision de regrouper à Paris l’ensemble des plaintes déposées par les familles des victimes françaises.
En effet, au lendemain de cette tragédie, plusieurs rescapés se sont regroupés dans le but de déposer une plainte commune à l’endroit de la compagnie Costa Croisières et des membres de l’équipage du paquebot.
A l’instar d’un bordelais qui faisait parti des premiers rescapés à afficher sa détermination de poursuivre la compagnie en justice. Il y avait également Me Frédéric Casanova qui a déjà parlé de « non-assistance à personne en danger, mise en danger de la vie d’autrui, homicide involontaire et manquements aux consignes de sécurité ». A Bordeaux, un autre collectif s’est créé dans la même perspective. Tous réclament que ceux qui sont responsables de ce naufrage assument leur responsabilité.
19 jours après cet accident, le bilan provisoire fait actuellement état de dix-sept morts et quinze disparus. Parmi les victimes figurent quatre Français et deux autres qui sont encore portés disparus.