Au total, l’Agence Régionale de la Santé (ARS) recense 112 cas de chikungunya confirmés sur le département et 41 cas probables. Deux nouveaux cas autochtones ont été détectés dans le chef lieu.
Selon le point épidémiologique de l’ARS arrêté au 4 octobre, " 153 cas autochtones ont été identifiés à la Réunion, dont 112 confirmés et 41 probables".
Pour rappel, "le nombre hebdomadaire de cas confirmés a augmenté à partir de la fin mars et s’est stabilisé autour d’une dizaine de cas jusqu’à la mi mai. Il a ensuite commencé à diminuer progressivement. A partir de la fin juin, le nombre de
cas s’est situé à un faible niveau hebdomadaire".
Cependant, bien qu’ayant fortement diminué, la transmission s’est maintenue durant l’hiver austral et 2 nouveaux cas autochtones confirmés par RT-PCR viennent d’être identifiés dans la commune de Saint-Denis (un à la Montagne et le second dans le centre-ville).
Selon l’Agence Régionale de la Santé, "la persistance d’une circulation virale locale et l’arrivée de l’été austral avec des conditions de température et de pluviométrie favorables au développement des moustiques peuvent laisser craindre une recrudescence du nombre de cas de chikungunya sur l’île au cours des semaines à venir".
Les autorités sanitaires soulignent qu’il convient de" rappeler avec force l’importance d’adopter des comportements individuels visant à se protéger des piqûres de moustique et de contribuer à la destruction des gîtes larvaires".
Ces conseils sont particulièrement importants pour les femmes enceintes, notamment en fin de grossesse, les nourrissons, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou immunodéprimées ainsi que les personnes atteintes du chikungunya durant la semaine qui suit l’apparition des symptômes.