Dans la "guerre sanitaire" engagée contre le Covid-19, le SDIS 974, force concourante, est en ordre de bataille.
"En effet, notre service a su anticiper dès l’apparition de l’épidémie en Chine en faisannt le point sur nos procédures Risques Biologique et particulièrement celles concernant la grippe aviaire H1N1. Au plan logisitique, nous disposons d’un petit stock stratégique d’équipement de protection individuelle adapté aux contaminations par voie aérienne et ma,nu portées. Au plan opérationnel, de nouvelles consignes permettant aux opérateurs du Centre de traitement des Ammels (CTA), de mieux identifier le risque et le mode opératoire des équipes d’intervention a été précisé selon que le risque est connu avant, pendant ou après l’intervention.
Cependant, nous constatons que dans les dernières 24 heures, le nombre de cas connus positifs au coronavirus a doublé passant de 14 à 28 et l’ensemble des cas étant importé, le retour de 20 000 vacanciers hors du département pourrait favoriser une évolution exponentielle de la maladie à La Réunion. Je tiens par ailleurs à vous préciser que le SDIS a déjà réalisé plusieurs prises en charge de malades.
C’est pourquoi je vous demande, madame la Présidente du CHSCT, de bien vouloir intervenir en demandant que soit généralisé le port du masque de protection à toutes les missions de secours d’urgences aux personnes à l’instar de ce qui se pratique dans un grand nombre de SDIS métropolitains. Il en va de la protection individuelle de nos personnels dans un environnement contraint.
Monsieur le Président du CASDIS, malgré les effets d’annonce sur le destockage ou la fourniture de masques dans le cadre de l’aide internationale, la réalité opérationnelle du terrain nous laisse présager dans les prochains jours, pour plusieurs SDIS une rupture de stock en masques chirurgicaus FFP 2. Les missions seront alors irréalisables. Convaincu que notre établissement ne sera pas épargné, je vous demande au nom de tous mes collègues d’intervenir et de demander sans délai le déblocage de masques de la réserve nationale ou de Santé Publique France. Il en va du maintien de la réponse opérationnelle du SDIS."
Michel Gonot, président d’Action Catégorie C.