Depuis septembre 2021, les autorités aux Seychelles ont interdit l’utilisation des ballons. Cette mesure n’est pas totalement respectée jusqu’ici.
Aux Seychelles, le ministère de l’Environnement a appelé au respect de l’interdiction d’utiliser et d’importer des ballons. Effectivement, la directrice pour les déchets, l’application et les permis, Nanette Laure, a rappelé cette mesure durant une conférence de presse mardi 15 mars, rapporte Seychelles News Agency. "Depuis septembre de l’année dernière, il ne devrait en fait y avoir aucun ballon importé, vendu et utilisé en aucune circonstance", a-t-elle insisté.
Ce rappel a été mentionné, car des responsables du ministère ont remarqué sur les réseaux sociaux que de nombreuses personnes utilisent encore des ballons pour les décorations de fête. Pourtant, ils sont interdits depuis septembre 2021 sur l’archipel. "Le fait que nous voyions encore des ballons, utilisés lors de fêtes et d’autres événements, nous montre qu’il y a encore des endroits qui en vendent", a noté Nanette Laure. Cette dernière a ainsi, annoncé commencer les vérifications pour s’assurer que les magasins respectent les lois et prendront des mesures si nécessaires.
Selon la directrice, cette situation montre un manque de cohésion de toutes les parties impliquées. Elle a par ailleurs, indiqué vouloir travailler en étroite collaboration avec le département du commerce afin d’appliquer correctement l’interdiction et d’éliminer tout défi.
Sharon Gerry, la juriste du ministère a de son côté, prévenu que les photos publiées sur les plateformes de médias sociaux pourraient être utilisées comme preuves contre les personnes qui les ont diffusées si l’affaire est portée devant les tribunaux. "Si nous voyons des gens publier des photos avec des ballons utilisés", a-t-il martelé.
L’interdiction s’applique à toute forme de ballons en plastique, biodégradables, ballons en caoutchouc, mais les ballons utilisés à des fins météorologiques sont exemptés.
Le non-respect de ce dispositif pourrait entraîner une pénalité fixe de 500 SCR (près de 29 euros) et si elle n’est pas payée, la personne sera passible de poursuites judiciaires, y compris une amende n’excédant pas 20 000 SCR environ 1 117 euros).
Le journal rappelle que les Seychelles sont internationalement reconnues comme un champion dans la protection de l’environnement.
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