Ce vendredi 25 février, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, déclare que la Russie est prête à des négociations avec l’Ukraine si elle "dépose des armes".
"Nous sommes prêts à des négociations, à n’importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes", a-t-il affirmé en conférence de presse, dans des propos rapportés par les médias français comme BFMTV. Le ministre russe des Affaires étrangères a également assuré que l’objectif des Russes avec cette invasion est de "libérer" les Ukrainiens "de l’oppression"… Ce qui laisse comprendre à un renversement de pouvoir en place.
Vladimir Poutine "a pris la décision de cette opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine pour que, libérés de cette oppression, les Ukrainiens puissent librement choisir leur avenir", a-t-il expliqué. Sergueï Lavrov a également repris les déclarations de son chef, comme quoi : "personne ne s’apprête à occuper l’Ukraine". Le but de l’opération étant la "démilitarisation" et la "dénazification".
Par ailleurs, sans preuve concrète, la Russie accuse l’Ukraine de génocide sur des populations russophones de l’est.
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