Achmad Ibrahim/AP/SIPA
Plus d’une centaine de personne sont décédées en Indonésie après que des supporteurs ont envahi le terrain à la fin du match. L’entraîneur chilien de l’Arema FC est revenu sur ce drame au micro de la radio espagnole Cadena Ser.
Javier Roca, l’entraîneur chilien de l’Arema FC a témoigné sur le drame qui s’est produit en Indonésie samedi dernier. A la fin du match, les supporteurs de l’Arema FC, l’équipe perdante, ont décidé d’envahir le terrain.
L’entraîneur chilien de l’Arema FC a raconté être allé dans le vestiaire après le match et que certains joueurs sont restés sur le terrain. « Quand je suis revenu de la conférence de presse, j’ai découvert la tragédie dans le stade », poursuit Javier Roca. Selon le Chilien, il a vu des joueurs qui « passaient avec des victimes dans leurs bras ». « Le plus terrible, c’est quand les victimes venaient se faire soigner par le médecin de l’équipe. Une vingtaine de personnes sont venues et quatre sont mortes. Il y a eu des supporteurs qui sont morts dans les bras des joueurs », raconte le coach.
Javier Roca confie auprès de la radio espagnole Cadena Ser être « dévasté moralement » et aussi se sentir porter « un lourd fardeau, voire une responsabilité » après cet incident dramatique. Il estime que si son équipe a fait match nul, « cela ne serait pas arrivé ».
Le coach chilien pense par ailleurs que « la police est allée trop loin ». « Même si je n’étais pas sur le terrain et que je n’ai pas vécu directement ce tragique dénouement. En regardant les images, ils auraient peut-être pu utiliser d’autres méthode », a-t-il aussi commenté. Il a fini par faire remarquer qu’aucun résultat d’un match, « quelle que soit son importance, ne vaut que quelqu’un perde la vie », rapporte le journal Le Point.
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