Lundi 07 mars, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré avoir été tenue au courant que des obus d’artillerie avaient endommagé une installation de recherche nucléaire à Kharkiv, deuxième ville assiégée d’Ukraine… Heureusement, sans "conséquences radiologiques".
L’AIEA, organisme des Nations unies basé à Vienne, explique que les autorités ukrainiennes ont signalé l’attaque qui s’est déroulée le dimanche 06 mars, précisant qu’aucune hausse des niveaux de radiation n’avait été notée sur le site. Selon les médias français comme Le Figaro, l’installation touchée fait partie de l’Institut de physique et de technologie de Kharkiv. Il s’agit d’un institut de recherche produisant du matériel radioactif destiné à la médecine et aux diverses industries.
"L’inventaire de matières radioactives du site est très faible", a souligné l’AIEA, affirmant que "les dommages (...) signalés n’auraient eu aucune conséquence radiologique". Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’organisme explique : "nous avons déjà connu plusieurs épisodes compromettant la sécurité des sites nucléaires ukrainiens".
> Notre dossier sur la crise en Ukraine