Ce déferrement entre dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour plusieurs chefs d’accusation, dont le proxénétisme aggravé, viols avec torture et acte de barbarie.
Le patron du site pornographique "Jacquie et Michel", son épouse et trois autres personnes ont été présentés devant un juge d’instruction, dans la matinée de ce vendredi 17 juin. Selon le parquet de Paris, les trois suspects sont des acteurs.
Après un signalement de trois associations féministes, une information judiciaire a été ouverte contre eux pour les chefs de "traite des êtres humains en bande organisée, de proxénétisme aggravé, de viols et de complicité de viols en réunion, ainsi que de torture et actes de barbarie".
Osez le féminisme, le mouvement du Nid et les Effronté-es ont signalé les faits en juillet 2020. Une enquête a immédiatement été ouverte et confiée à la police judiciaire parisienne. Plusieurs actrices avaient confié avoir été contraintes (sans leur consentement) à des pratiques sexuelles douloureuses et hors normes.
Me Nicolas Cellupica, l’avocat du groupe Arès et détenteur du site pornographique, avait expliqué que Michel Piron a toujours sollicité à répondre aux questions des enquêteurs et à être entendu par eux.
"Il s’est toujours dit du côté des victimes si des actrices ont subi des actes de violences sexuelles qu’il ignorait parfaitement. Le groupe Jacquie et Michel n’a jamais produit ou réalisé de film et n’est que diffuseur de films réalisés par des producteurs indépendants", a ajouté Me Nicolas Cellupica.
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