L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme en ce qui concerne une possible hausse des cas de "super-gonorrhée" à cause de la pandémie du coronavirus.
Le journal britannique The Sun a fait part de l’inquiétude de l’OMS face à une hausse des cas de "super-gonorrhée", une infection sexuellement transmissible (IST) connue aussi sous le nom de "chaude-pisse", "gonococcie" ou "blennorragie", rapporte BFMTV.
Selon l’organisation, la multiplication des cas de cette IST est possiblement en lien avec la pandémie de coronavirus. Ce sont notamment les patients, âgés de moins de 30 ans, qui sont les plus touchés par cette infection observée particulièrement chez les hommes.
Depuis le printemps 2020, les cas de "super-gonorrhée", identifiés dans des hôpitaux, sont en hausse. L’OMS a aussi tenu à souligner que "l’usage excessif des antibiotiques peut favoriser l’émergence d’une résistance de la gonorrhée" aux traitements alors que pour traiter le coronavirus, il y a eu la prescription de nombreux antibiotiques.
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De son côté, le directeur général de l’agence onusienne, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué que : "La pandémie de Covid-19 a conduit à une augmentation de l’usage d’antibiotiques". Ce qui conduira "à terme à une plus haute résistance antibiotique, qui aura un impact sur le traitement des maladies et le nombre de morts, pendant la pandémie et au-delà", a aussi ajouté le responsable.
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