L’instauration d’un couvre-feu pour freiner la progression de l’épidémie de Covid-19 aux Pays-Bas provoque la colère des Néerlandais. Lundi 25 janvier, pour la deuxième nuit consécutive, plusieurs villes ont été le théâtre d’émeutes.
Face à la propagation du variant britannique du coronavirus, un couvre-feu a été instauré, samedi 23 janvier, aux Pays-Bas. Les Néerlandais ne doivent pas sortir de chez eux entre 21h et 4h30 du matin, au moins jusqu’au 9 février. Tout contrevenant s’expose à une amende de 95 euros.
Il s’agit du premier couvre-feu aux Pays-Bas depuis la Seconde Guerre mondiale, et cette mesure ne plaît guère aux Néerlandais. Dimanche, plusieurs villes ont été le théâtre d’émeutes pour protester contre cette règle. C’était également le cas lundi soir, rapportent plusieurs médias.
"Une confrontation est en cours entre la police anti-émeutes et des jeunes qui leur lancent des feux d’artifice", selon la police de Geleen (sud), près de Maastricht, sur Twitter. A Amsterdam, des devantures de magasins ont été brisées, des poubelles ont été incendiées et des véhicules ont été retournés.
D’après la télévision publique néerlandaise NOS, au moins 151 manifestants ont été arrêtés à 2h du matin. Le Premier ministre, Mark Rutte, avait pourtant déclaré, mercredi, que le couvre-feu permettrait d’éviter un confinement du pays.
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