Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a réalisé une vaste consultation sur l’idée de "passeport vaccinal".
Le Cese a lancé une vaste consultation sur le passeport vaccinal dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le 17 février dernier. Pendant un mois, plus de 110 000 contributions ont été enregistrées, "une participation record", selon les organisateurs.
Comme le rapporte le journal 20 Minutes, les résultats de cette étude ont été publiés, mardi 16 mars. Ils ont démontré que 7 personnes sur 10 ont refusé l’utilisation du passeport vaccinal, hors voyages à l’étranger.
A la question : que pensez-vous du passeport vaccinal, dans le cadre d’une utilisation pour accéder aux lieux aujourd’hui fermés (restaurants, cinémas, stades, musées,…) ? Plus de la moitié des enquêtés ont ainsi indiqué être "très défavorables", avec 67,1%. Ce pourcentage est de 5,6 % pour les "défavorables", 2 % "mitigés", 5,1 % "plutôt favorables" et en revanche, 20,2 % sont "très favorables".
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De nombreux arguments ont été avancés pour la mise en place de ce passeport : la possibilité de rouvrir les lieux fermés, de voyager à nouveau et de "retrouver sa liberté". Les opposants ont de leur côté, mis en avant leurs craintes à l’atteinte aux libertés privées, l’absence de preuves sur l’efficacité et la sûreté du vaccin et le fait que le passeport créerait une discrimination entre les citoyens.
Pour que ce dispositif soit accepté de tous, il devrait être mis en place une fois les personnes volontaires vaccinées et qu’il soit valable "uniquement pour les déplacements à l’étranger".
Les participants ont également avancé la possibilité de pouvoir remplacer le passeport vaccinal par un test PCR négatif réalisé 72 heures avant. La possibilité de réaliser des contrôles à l’entrée des lieux collectifs par des policiers ou autres agents officiels, a été également évoquée. Dans tous les cas, les participants ont souhaité que ce dispositif soit "court, de quelques mois".
Les organisateurs ont remis les conclusions au professeur Alain Fischer, le "Monsieur vaccins" du gouvernement, et au collectif de 35 citoyens.
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