Kristijan Bracun/AP/SIPA
Un navire appartenant à une société britannique et opéré par un groupe japonais a été pris en otage par des rebelles Houtis. Ces derniers ont publié les images de l’opération.
Dimanche, des rebelles Houthis au Yémen ont pris possession d’un navire, propriété d’un homme d’affaires israélien, en mer Rouge, en réponse à la guerre menée par Israël contre leurs alliés du Hamas à Gaza. Le bureau du Premier ministre israélien a pourtant précisé que ce navire appartient à une société britannique et est exploité par un groupe japonais. Cette prise en otage a donc été condamnée par l’Etat hébreu, le Japon et les États-Unis.
Les Houthis ont annoncé la saisie de ce navire, affirmant que cette action faisait suite à la guerre menée par l’Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza. Quelques jours auparavant, ils avaient menacé de prendre pour cible des navires israéliens dans cette mer stratégique entre le nord-est de l’Afrique et la péninsule arabique. Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué sur X qu’une opération a été menée par les forces navales des forces armées yéménites. Cela a mené à la "saisie d’un navire israélien et à son transfert vers la côte yéménite".
🔴🔴🇾🇪 [ FLASH INFO ] Forces armées yéménites : "Nous répondons à ton appel, ô Gaza..."
📹 Images de l’opération ciblant le navire israélien, suivie de sa prise de contrôle et de son escorte vers la côte yéménite le 19/11/2023. pic.twitter.com/JzDEHTOYQN
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Le Japon a exprimé lundi son intention d’engager directement des discussions avec les Houthis au Yémen. Yoko Kamikawa a aussi appelé l’Arabie saoudite, Oman, l’Iran et d’autres pays concernés à exhorter ces derniers à libérer rapidement le navire et son équipage. Une équipe spéciale a été constituée pour "recueillir des informations et assurer la sécurité des 25 membres d’équipage" sur le bâtiment. La prise de ce navire a été fermement condamnée par le gouvernement japonais.
La compagnie de sécurité maritime Ambrey a précisé que le navire en question est affilié à Ray Car Carriers, une entreprise sous le contrôle de l’homme d’affaires israélien Abraham Rami Ungar, qui réside en Israël. Le site spécialisé Tradewinds note cependant que cette société est enregistrée au Royaume-Uni, et que le navire est exploité par l’entité japonaise NYK. Cette dernière a informé le ministère des Transports de la saisie du bâtiment, soulignant qu’aucun ressortissant japonais ne se trouvait à bord.
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