C’est près de la Forêt de Sainte Marguerite, à Sainte-Anne, que se trouve l’exploitation de Gislhaine Adras. Cette mère de 7 enfants continue à couper des cannes à l’âge de 72 ans.
Le photographe, "Les Yeux De L’endormi", s’est lancé dans le projet un reportage photos sur la culture de la canne à La Réunion.
Il a pu rencontrer plusieurs coupeurs ou coupeuses de cannes comme Mme. Adras à Sainte-Anne.
Gislhaine Adras est une mère de famille de 7 enfants. Âgée de 72 ans, elle travaille tous les jours sur son exploitation. Elle coupe plus de 2 tonnes de cannes quotidiennement : "J’ai besoin de bouger. Je ne peux pas rester sans rien faire chez moi", explique-t-elle.
Il y a trois ans, son mari est décédé, mais elle a décidé de continuer de couper des cannes, comme ils le faisaient ensemble : "Je ne voulais pas arrêter. Ça fait 40 ans que je travaille la terre, c’est un plaisir pour moi de faire ça".
Aujourd’hui, son fils et son petit-fils travaillent avec elle : "C’est la relève, après c’est vrai que les jeunes ne veulent plus couper les cannes, c’est un métier manuel et difficile".
Le photographe, "Les Yeux De L’endormi", explique également sa démarche dans ce projet : "Je me suis lancé dedans parce que, de ce que j’ai vu personne ne l’avais fait. Et pourtant c’est un travail vraiment essentiel à l’économie de l’île. Du coup je me suis mis en tête de réaliser un reportage photos sur la culture de la canne à la Réunion. Depuis la coupe, manuelle de préférence. Jusqu’au transport et la transformation. Pour mettre en lumière ce dur métier. Délaissé par les plus jeunes. Mal payé. Et essayer de garder une trace de ce métier qui se perd. Les gens sont contents, trouvent les photos belles, et sont fiers que j’ai mis leurs parents, frères, soeur, oncle, dans la lumière."
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