Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le gouvernement mise sur la responsabilité de chacun, notamment concernant les rassemblements familiaux.
Plusieurs pays dans le monde ont décidé d’interdire les rassemblements familiaux face à la propagation du coronavirus. Sur LCI, Gabriel Attal a été interrogé sur une éventuelle réduction drastique des réunions familiales demandée aux Français. Le porte-parole du gouvernement a assuré que "des policiers ne seront pas envoyés chez les gens pour savoir avec qui ils sont", rapporte BFMTV. Toutefois, dans les territoires où le virus circule le plus, il est recommandé, selon lui, de réduire le nombre de contacts sociaux que l’on a. "Nous parions sur la responsabilité individuelle", a-t-il affirmé.
Lors de la conférence de presse hebdomadaire, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a également parlé de l’interdiction des rassemblements familiaux à domicile. Il a été interrogé sur cette mesure mise en vigueur dans la province du Québec où les autorités peuvent procéder à des contrôles, voire à des verbalisations. En réponse, il a indiqué que la France est le pays des libertés fondamentales et vivre avec le virus ne veut pas dire vivre en renonçant à "nos libertés et nos valeurs". "Je ne dis pas que le Canada est un pays qui n’a pas de valeurs, mais nous sommes dans un pays qui a une histoire différente", a-t-il expliqué.
Le ministre a également dit que des pays obligent les personnes qui sont cas contact à rester chez elles avec des contrôles, des amendes et parfois même des peines de prison. Mais la France n’a pas fait ce choix, ni d’ailleurs la majorité des nations européennes, car "nous fonctionnons sur la confiance, sur l’accompagnement, sur l’écoute", a précisé Olivier Véran.
Face à cette situation sanitaire préoccupante, le ministre a toutefois appelé à la solidarité et à l’esprit de responsabilité des Français. Il a aussi invité chacun à la prudence en réduisant les contacts. "N’’invitez pas 20 copains à faire la fête parce qu’on ne peut plus sortir dans les bars. Cela n’aurait aucun sens", a-t-il annoncé, tout en visant les jeunes. Selon ses dires, ces derniers savent qu’il y a un risque pour les personnes fragiles qu’ils aiment et qui sont plus vulnérables qu’eux. "La jeunesse a l’occasion de faire preuve d’une solidarité exemplaire", a énoncé le ministre.
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