Alain ROBERT/SIPA
Dans un texte intitulé "Sortez des traités, stupides !", le leader de la France insoumise s’est livré à un véritable réquisitoire anti-Macron.
Le président français s’est adressé aux Européens dans une tribune intitulée "Pour une renaissance européenne". En réponse à ce texte, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé dans une lettre baptisée "Sortez des traités, stupides !", publiée dimanche 10 mars sur le site de Libération. Il notifie aux Européens de "sortir des traités" qui ont "figé toutes les politiques économiques dans le dogme absurde de l’ordo-libéralisme". M.Mélenchon estime qu’ils seraient à l’origine de toutes les "misères écologiques et sociales" subies par les citoyens des pays européens, note RT France.
Pour le député des Bouches-du-Rhône, "l’intérêt général des êtres humains sur le Vieux Continent mérite mieux que (…) la stratégie du bavardage d’Emmanuel Macron". "Une autre parole française existe", a-t-il assuré. D’après le chef de file de la France insoumise, le moment est venu de "parler la seule langue vraiment internationale" qui peut stimuler "l’action commune de peuples". Et il estime que c’est "la langue des biens communs à défendre et à étendre".
Le "couple franco-allemand", qualifié de "condominium prétentieux contrôlé par [le parti d’Angela Merkel,] la CDU" a été également évoqué par l’Insoumis. D’après ce dernier, il "humilie les vingt-six autres Etats et isole les Français de leurs parents naturels au Sud". Les politiques du chef de l’Etat et de la chancelière allemande "incarnent les vieilles recettes stupides et morbides". Pour les peuples européens, un changement de direction est requis.
"Face aux délires belliqueux anti-russes et aux provocations guerrières de l’OTAN", Jean-Luc Mélenchon pense que cette parole est "celle de la paix". En raison de "sa phobie anti-russe", qui le fait rôder aux frontières de la guerre, Emmanuel Macron est "devenu dangereux" pour les manifestants et ses opposants politiques, selon le leader de la France insoumise. Ce dernier souligne pourtant : "Nous n’avons que faire de la peur des Russes, qui sont des partenaires".
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